Le Soufisme, Voile et Quintessence
- 211
- Juin 2006
Le soufisme est la quintessence du symbolisme religieux et spirituel et, par là même, le dépasse; cette quintessence est métaphysique et universelle. Il n'est pas l'ésotérisme, il le contient.
Communément, le soufisme est considéré comme l'ésotérisme de l'islam. Il en apparaît bien comme le prolongement, dans le sens de la piété, de l'ascèse et de la mystique, de la religion formelle commune. Mais le réduire à ce seul aspect serait passer à côté de sa véritable nature. En fait, le soufisme est la quintessence du symbolisme religieux et spirituel et, par là même, le dépasse; cette quintessence est métaphysique et universelle. Il n'est pas l'ésotérisme, il le contient. Bien entendu, le soufisme s'appuie sur les symboles fondamentaux de l'islam. Mais en revenant à leurs intentions archétypales, donc universelles, il rejoint ce que l'on peut appeler la sophia perennis. Ainsi, le soufisme se présente de manière voilée avant que n'apparaisse sa quintessence, résultant de la nature même des choses, qui coïncide avec toute métaphysique et toute spiritualité contemplative, quelle qu'en soit l'origine traditionnelle.
Fiche technique
- Référence
- 9782844544377
- Date de parution
- Juin 2006
- Collection
- Dervy Poche
- Hauteur (mm)
- 180
- Largeur (mm)
- 110
- Epaisseur (mm)
- 20
- Poids (g)
- 210
- Format
- Broché
- Format bis
- Poche
- Langue
- Français
- Préface
- Nasr, Seyyed HosseinCusinger, James
- Pages
- 211
- Schuon, Frithjof
-
Né à Bâle le 18 juin 1907, Frithjof Schuon fut à la fois le grand porte-parole de la métaphysique traditionnelle à la suite de Guénon et un maître spirituel de grande envergure. Son oeuvre écrite est considéreée comme un ‘‘chef-d’oeuvre d’équilibre et de nuances’’. Parmi la vingtaine d’ouvrage qu’il publia de son vivant citons Perspectives spirituelles et faits humains qui est un recueil composeé d’aphorismes et d’extraits de lettres ou d’articles, et Comprendre l’Islam. Insistant sans relâche sur l’importance de l’invocation du Nom de Dieu (dhikr Allâh), le Cheikh ‘Isâ Nûr al-Dîn Ahmad – tel était son nom en Islam – s’éteignit paisiblement en invoquant à l’aube, le 5 mai 1998, à Bloomington aux Etats-Unis.