La Résurrection, l'ultime épreuve avant la demeure finale, suivi de : l'Exhortation de l'âme (Epuisé)

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  • 128
  • Avril 2000

Avec un style qui place le lecteur devant une image réelle des événements de la résurrection, l’auteur nous décrit les différentes étapes de celle-ci.

Quantité


Avec un style qui place le lecteur devant une image réelle des événements de la résurrection, l'auteur commence par la description de la levée des tombes, aussitôt que l'appel est lancé. La rencontre de Dieu est imminente. Dès lors, c'est le déchirement du ciel, la fournaise du soleil et chaque individu n'est préoccupé que par son propre sort. Nul n'est autorisé à agir, ni les anges ni les prophètes, seul l'Ultime messager de Dieu, Muhammad, portant l'étendard de la louange, s'avance vers le Trône divin et intercède auprès du Seigneur. Le jugement commence et chacun connait alors quelle serait sa demeure finale. Pour le croyant, la vie est un Jour du Jugement permanent. Demander des comptes à vos âmes (Nafs) avant qu'on vous en demande nous enseigne un hadîth prophétique. Cette attitude du croyant lui vaut de traverser les cinquante mille ans de ce terrible Jour comme un éclair. Afin de parfaire ce livre, nous l'avons complété par un texte sur l'Exhortation de l'âme où Muhâsibi appelle le croyant à se préparer au jour des compte-rendus en troquant son insouciance et sa distraction contre une vigilance permanente et une constance dans l'adoration de Dieu.

Fiche technique

Référence
9782911509322
Date de parution
Avril 2000
Hauteur (mm)
180
Largeur (mm)
110
Epaisseur (mm)
10
Poids (g)
120
Format
Broché
Format bis
Poche
Langue
Français
Pages
128
Al-Muhâsibî, Al-Hârith

Mystique musulman, né à Baṣra, mort à Baghdād. Son nom de Muḥāsibī signifie « celui qui pratique l'examen de conscience » ou, plus exactement, « celui qui règle ses comptes avec un autre » (entendons Dieu). Il est très attaché aux traditions et s'intéresse surtout à leur « texte », à la valeur religieuse de celui-ci, plus qu'à l'isnād, la chaîne des transmetteurs à laquelle la critique du ḥadīth donne l'importance principale. Il est, en outre, versé dans la philosophie et sait manier le lexique des théologiens de son temps. Ses écrits manifestent une grande exactitude technique.

Le but que se propose al-Muḥāsibī est la transformation interne de l'homme par la mise en œuvre d'une méthode spirituelle de discernement entre ce qui en nous peut servir Dieu et ce que Dieu n'agrée pas. Ses analyses ont une réelle finesse psychologique et morale. Par cette surveillance vigilante qui sait à la fois éviter le rigorisme et le quiétisme de certains autres mystiques, le croyant verra naître en lui et se succéder des « états » intérieurs (aḥwāl), qui, selon la formule de Louis Massignon, « ouvrent son âme à l'infusion de touches divines (ḥulūl al-fawā'iḍ) qui transforment sa volonté ».

On a gardé d'al-Muḥāsibī son Kitāb al-Tawahhum, qui trace, à partir de la vie sensible, le chemin vers la vision de l'essence divine, source de la joie parfaite. L'illustration de sa méthode se trouve dans son grand ouvrage intitulé al-Ri‘āya li-ḥuqūq Allāh (Règle de vie en vue de l'observation des droits de Dieu), qui contient, en particulier, une longue étude sur le repentir, ou retour à Dieu, la tawba.