Le mois du Ramadan
  • Le mois du Ramadan

Le mois du Ramadan

8,00 €
Disponible
  • 110
  • Avril 2022
Dans le présent ouvrage, le lecteur retrouvera exclusivement l’essentiel des hadiths concernant le mois de Ramaḍân, mois du jeûne rituel (aç-Çawm) et de la Fête de la Rupture du jeûne (Îdu-l-Fiṭr), ainsi que les rites qui y sont liés. Dès son plus jeune âge, Abd al-Qâdir al-Jilânî (1077-1116) manifeste des dons spirituels hors du commun.
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Dans son traité Al-Ghunya li-ṭâlibi ṭarîq al-Ḥaqq, “Le Viatique indispensable à celui qui chemine sur la Voie menant à Dieu”, le Shaykh ‘Abd al-Qâdir al-Jîlânî (1077-1166), l’un des plus grands pôles spirituels de l’Islam, traite de tous les sujets relatifs à la pratique et à la spiritualité islamiques. Parmi ceux-ci il a réservé une place importante au calendrier liturgique annuel qui structure la vie du musulman ; ceci nous a conduit à présenter une traduction des chapitres de l’ouvrage traitant des mois concernés par le rituel. Seuls cinq d’entre eux font l’objet d’une présentation dans la Ghunya : Muḥarram, Rajab, Sha‘bân, Ramaḍân, Dhû-l-Ḥijjah.


Dans le présent ouvrage, le lecteur retrouvera exclusivement l’essentiel des hadiths concernant le mois de Ramaḍân, mois du jeûne rituel (aç-Çawm) et de la Fête de la Rupture du jeûne (Îdu-l-Fiṭr), ainsi que les rites qui y sont liés. Dès son plus jeune âge, Abd al-Qâdir al-Jilânî (1077-1116) manifeste des dons spirituels hors du commun. Parti à Bagdad pour s’instruire en droit islamique et suivre une voie spirituelle auprès des grands maîtres de l’époque, il fut amené à
pratiquer une ascèse rigoureuse. À l’issue de cette période, il parvint à une réalisation « parfaite », tant sur le plan de la science extérieure que sur celui de la science intérieure des états spirituels. Il devient un orateur réunissant des foules immenses. Sa renommée s’étend rapidement dans le monde musulman et demeure encore aujourd’hui.

Si l’arbre se juge à ses fruits, Abd al-Qâdir al-Jilânî est certes un arbre d’une valeur inestimable : il inspire en effet la plus ancienne des confréries soufies, la Qâdiriyya, la plus importante en terre d’islam.

Fiche technique

Référence
9791022506182
Date de parution
Avril 2022
Collection
Héritage spirituel
Hauteur (mm)
210
Largeur (mm)
140
Epaisseur (mm)
20
Poids (g)
300
Format
Broché
Langue
Français
Traduction
Radel, Hassan
Pages
110
Al-Jilânî, 'Abdelkader

Abd’l Qadir al-Jilani (né en Iran à Gilan en 1077 ou 1078 probablement, mort en 1166) occupe une place centrale dans l’histoire du soufisme.

Juriste scrupuleux en même temps que guide spirituel réputé, Abdel Qadir al-Jilani indique des règles à tous ses disciples notamment dans son ouvrage : Al-Ghunyia li-talibi Tariq al-Haqq. Son enseignement est dans la lignée de ses grands prédécesseurs : Junayd (mort en 911) s'est illustré par la synthèse et l’explicitation de la mystique des premiers siècles et Ghazali qui, englobant toutes les sciences religieuses exotériques et ésotériques, les avait réorientées définitivement vers la Tradition musulmane et l’idéal comportemental du Prophète.

‘Abd’l Qadir s’attacha donc tout d’abord au Coran et à la Sunna avant d’authentifier ou de réfuter les diverses pratiques soufies ou les spéculations théologiques de son temps. En ce sens il maintint le dévoilement spirituel comme mode de connaissance suprême tout en enracinant ses disciples dans le respect de la loi et des réalités socio-économiques, ce qui eut pour effet d’harmoniser le soufisme avec la société et notamment les différents cercles jusqu’ici marginalisés. La mystique dépassa grâce à lui le cadre restreint des retraites spirituelles et devint accessible à la majorité des musulmans.

Ce n'est que vers les toutes dernières années de sa vie qu'Abdel Qadir ressentit les atteintes de l'âge, et se vit contraint de restreindre l'ardente activité à laquelle il était accoutumé. Alors dans ces moments de lassitude, le grand saint exprima le souhait d' « une mort à laquelle ne serait pas soumise la vie, et d'une vie à laquelle ne serait plus nécessaire la mort ». Et insensiblement il entra dans cet état auquel son âme aspirait et où l’être est délesté de tout ce qui l’opprime et lui pèse. Le « sultan des saints » avait atteint l'âge de 90 ans lorsqu'il s'éteignit.