

Après avoir rappelé les fondements scripturaires de la pratique du dhikr et cité l'avis de grands savants sur les bienfaits de cette pratique, l'auteur aborde en détail les diverses sortes de dhikr et leur multiples formulations avant d'évoquer les fruits liés à cette pratique et les mises en garde contre son abandon.
Le dhikr s'entend toujours, au sens religieux du terme, comme une pratique de l'invocation au moyen d'une formule ou d'un mot sacré répeté à haute voix (jahri) ou intérieurement (khafi). On peut le pratiquer en groupe avec les fidèles ou individuellement. Au delà des techniques et des modalités de son accomplissement, le dhikr reste le moyen le plus efficace pour lutter contre l'oubli de Dieu et la dispersion dans le monde (Al-donya), car il permet de revivifier, sans cesse la foi du croyant. Aprés avoir rappelé les fondements scriptuaires de la pratique du dhikr et cité l'avis de grands savants sur les bienfaits de cette pratique, l'auteur aborde en détail les diverses sortes de dhikr et leur multiples formulations avant d'évoquer les fruits liés à cette pratique et les mises en garde contre son abandon.
Fiche technique
Né à Alep (1920), mort à Istanbul (1991), Abdelkader Aîssa était un savant et maître spirituel de la confrérie Shâdhiliyya-Darqâwiyya. Chargé de prédication dans plusieurs mosquées syriennes, son rayonnement s'étendit à la Jordanie, l'Irak et la Turquie où il eut de nombreux élèves. Disciple du Sheikh algérien Muhammad al Hâshimî (lui-même disciple du Sheikh al-‘Alawî), son unique livre est Haqâ-iq al-tasawwuf (Vérités sur le soufisme). L'ouvrage, devenu une référence, est à la fois une défense méthodique et une illustration pédagogique du Soufisme.