Quinze missives

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  • Février 2012
Quantité

A travers ces missives, le maître nous délivre quelques pépites de sagesse et de conseil spirituel, sous forme d’allégories, de symboles et de formules allusives, le tout entrelacé de citations coraniques. En s’intégrant harmonieusement aux descriptions que le Shaykh al-Jîlânî donne des expériences spirituelles directes et des états intérieurs, ces conseils du maître adressés au disciple sur la Voie mettent en lumière des significations insoupçonnées de la Révélation divine, qui est le guide suprême pour quiconque aspire à la réalisation de la Vérité.

Fiche technique

Référence
9782841613847
Date de parution
Février 2012
Collection
Héritage spirituel
Hauteur (mm)
210
Largeur (mm)
145
Epaisseur (mm)
5
Poids (g)
110
Format
Broché
Langue
Français
Traduction
'Abd al-Wadûd Bour
Pages
60
Al-Jilânî, 'Abdelkader

Abd’l Qadir al-Jilani (né en Iran à Gilan en 1077 ou 1078 probablement, mort en 1166) occupe une place centrale dans l’histoire du soufisme.

Juriste scrupuleux en même temps que guide spirituel réputé, Abdel Qadir al-Jilani indique des règles à tous ses disciples notamment dans son ouvrage : Al-Ghunyia li-talibi Tariq al-Haqq. Son enseignement est dans la lignée de ses grands prédécesseurs : Junayd (mort en 911) s'est illustré par la synthèse et l’explicitation de la mystique des premiers siècles et Ghazali qui, englobant toutes les sciences religieuses exotériques et ésotériques, les avait réorientées définitivement vers la Tradition musulmane et l’idéal comportemental du Prophète.

‘Abd’l Qadir s’attacha donc tout d’abord au Coran et à la Sunna avant d’authentifier ou de réfuter les diverses pratiques soufies ou les spéculations théologiques de son temps. En ce sens il maintint le dévoilement spirituel comme mode de connaissance suprême tout en enracinant ses disciples dans le respect de la loi et des réalités socio-économiques, ce qui eut pour effet d’harmoniser le soufisme avec la société et notamment les différents cercles jusqu’ici marginalisés. La mystique dépassa grâce à lui le cadre restreint des retraites spirituelles et devint accessible à la majorité des musulmans.

Ce n'est que vers les toutes dernières années de sa vie qu'Abdel Qadir ressentit les atteintes de l'âge, et se vit contraint de restreindre l'ardente activité à laquelle il était accoutumé. Alors dans ces moments de lassitude, le grand saint exprima le souhait d' « une mort à laquelle ne serait pas soumise la vie, et d'une vie à laquelle ne serait plus nécessaire la mort ». Et insensiblement il entra dans cet état auquel son âme aspirait et où l’être est délesté de tout ce qui l’opprime et lui pèse. Le « sultan des saints » avait atteint l'âge de 90 ans lorsqu'il s'éteignit.