Contes initiatiques peuls. Njeddo Dewal, mère de la calamité suivi de Kaïdara
- 397
- Novembre 2017
Kaïdara Le voyage initiatique de trois compagnons, à travers un pays souterrain parsemé de rencontres symboliques et mystérieuses, vers la demeure du "lointain et bien proche Kaïdara", dieu de l'or et de la connaissance. Sur le chemin du retour, un seul sortira victorieux de toutes les épreuves.
Njeddo Dewal, mère de calamité Aux premiers âges du peuple apparut une terrible sorcière, Njeddo Dewal, mère de toutes les calamités, suscitée par Dieu lui-même pour punir les Peuls de leurs péchés... Au fil de multiples aventures à la fois féeriques et fantastiques, seul Bâgoumâwel, enfant miraculeux, pourra finalement triompher de la formidable puissance maléfique de Njeddo Dewal. Kaïdara Le voyage initiatique de trois compagnons, à travers un pays souterrain parsemé de rencontres symboliques et mystérieuses, vers la demeure du "lointain et bien proche Kaïdara", dieu de l'or et de la connaissance. Sur le chemin du retour, un seul sortira victorieux de toutes les épreuves.
Fiche technique
- Référence
- 9782266095501
- Date de parution
- Novembre 2017
- Hauteur (mm)
- 175
- Largeur (mm)
- 110
- Epaisseur (mm)
- 18
- Poids (g)
- 230
- Format
- Broché
- Format bis
- Poche
- Langue
- Français
- Pages
- 397
- Hampâté Bâ, Amadou
-
Amadou Hampâté Bâ, né en 1900 ou 1901 à Bandiagara (Mali) et mort le 15 mai 1991 à Abidjan (Côte d’Ivoire), est un écrivain et ethnologue malien, défenseur de la tradition orale, notamment peule. Membre du Conseil exécutif de l'Unesco de 1962 à 1970, il y lance son appel, « En Afrique, quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle », une formule devenue proverbiale.
Lors de la onzième conférence générale de l'Unesco Amadou Hampâté Bâ prononce un discours le 1er décembre 1960 où il demande « que la sauvegarde des traditions orales soit considérée comme une opération de nécessité urgente au même titre que la sauvegarde des monuments de Nubie ». Il a cette métaphore : « Pour moi, je considère la mort de chacun de ces traditionalistes comme l’incendie d’un fond culturel non exploité ». En 1962, au Conseil exécutif de l'Unesco où il a été récemment élu, il répond au sénateur américain Benson qui traite les africains d'ingrats, analphabètes et ignorants : « Je concède que nous sommes des analphabètes, mais je ne vous concède pas que nous soyons des ignorants.[...] Apprenez que dans mon pays, chaque fois qu’un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui a brûlé ». Dans la pure tradition orale, la formule est abondamment reprise et déclinée en de multiples variantes, telles que « Chaque fois qu'un vieillard meurt, c'est toute une bibliothèque qui brûle ». L'auteur fait lui-même une mise au point lors du Festival mondial des arts nègres de Dakar en 1966 et reformule ainsi sa pensée : « En Afrique, chaque fois qu'un vieillard traditionaliste meurt, c'est une bibliothèque inexploitée qui brûle ».
Sa déclaration – « véritable fleur de l'oralité » – a pris le rang de proverbe africain et Hampâté Bâ incarne désormais le « vieillard-bibliothèque ».