

Ses lettres transmettent un enseignement oral, fruit du contact direct, et c'est la raison pour laquelle elles ont un « goût» d'une surprenante authenticité. Chaque lettre nous conduit, grâce à une étonnante capacité de synthèse, de la plus petite anecdote jusqu'au centre même de notre être.
Moulay L'Arabi al-Darqawi, soufi marocain mort en 1823, n'a pas laissé d'œuvre écrite. Ses lettres, consignées de façon à retenir, comme lui-même l'explique, les inspirations spirituelles qui lui venaient, constituent son unique livre. Elles transmettent ainsi un enseignement oral, fruit du contact direct, et c'est la raison pour laquelle elles ont un « goût» d'une surprenante authenticité. Chaque lettre nous conduit, grâce à une étonnante capacité de synthèse, de la plus petite anecdote jusqu'au centre même de notre être. A la lumière de la Connaissance divine, le détail apparemment le plus insignifiant devient soudain susceptible d'une interprétation autrement plus profonde, et tout cela, au travers d'un langage spontané qui est le fruit d'une compréhension intuitive immédiate des états de l'âme. D'une certaine façon, ce recueil contient tout l'enseignement des Maîtres shadhilis précédents, dont il constitue une application et une actualisation.
Fiche technique
Al-‘Arabî al-Darqâwî al-Hasanî vécut au Maroc et y mourut en 1239/1823 alors qu’il avait environ quatre-vingts ans. Rénovateur de la Châdhiliyya, il fonda la branche dont il est l’éponyme. Il n’écrivit aucun ouvrage, laissant ce soin à d’éminents disciples comme Ibn ‘Ajîba. Ses lettres furent recueillies a` l’initiative de disciples et sont encore aujourd’hui lues, méditées et commentées par des maîtres spirituels actuels.