

L’auteur s’attache ainsi à dégager l’intention spirituelle profonde des doctrines, des formes et des pratiques traditionnelles, tout en insistant sur la nécessité du cadre religieux comme garant de leur efficacité. Parallèlement, il évoque admirablement le caractère sacré de la création et du message de beauté qui lui est inhérent...
Cet ouvrage reprend l’intégralité du texte original paru à l’Âge d’Homme en 1995, mais augmenté de trois chapitres inédits. Il couvre un large éventail de sujets : entre autres, les principes fondamentaux du symbolisme, la méditation, la vie après la mort, le profond mystère du Bodhisattva, et des réflexions précieuses sur l’intégration des activités quotidiennes dans la vie spirituelle. L’auteur s’attache ainsi à dégager l’intention spirituelle profonde des doctrines, des formes et des pratiques traditionnelles, tout en insistant sur la nécessité du cadre religieux comme garant de leur efficacité. Parallèlement, il évoque admirablement le caractère sacré de la création et du message de beauté qui lui est inhérent. Au cœur de cette sagesse, et à l’encontre de la laideur envahissante du monde moderne, le lecteur redécouvre alors la maxime platonicienne : « La beauté est la splendeur du vrai », laquelle exprime le rapport primordial et intime entre le vrai et le beau, sur lequel doit se fonder toute voie spirituelle.
Fiche technique
Né à Bâle le 18 juin 1907, Frithjof Schuon fut à la fois le grand porte-parole de la métaphysique traditionnelle à la suite de Guénon et un maître spirituel de grande envergure. Son oeuvre écrite est considéreée comme un ‘‘chef-d’oeuvre d’équilibre et de nuances’’. Parmi la vingtaine d’ouvrage qu’il publia de son vivant citons Perspectives spirituelles et faits humains qui est un recueil composeé d’aphorismes et d’extraits de lettres ou d’articles, et Comprendre l’Islam. Insistant sans relâche sur l’importance de l’invocation du Nom de Dieu (dhikr Allâh), le Cheikh ‘Isâ Nûr al-Dîn Ahmad – tel était son nom en Islam – s’éteignit paisiblement en invoquant à l’aube, le 5 mai 1998, à Bloomington aux Etats-Unis.