Revivification de la Spiritualité Musulmane (concis de Ihyâ 'Ulûm al-Dîn de l'Imam al-Ghazâli

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  • 530
  • 1999

Cet ouvrage est un concis de l’oeuvre d’Abû Hâmid al-Ghazâlî, Revivification des sciences religieuses (Ihya ‘Ulûm ad-Dîn), qui est devenue une référence pour les musulmans. Ibn Qudâma al-Maqdisî a tenté de le rendre plus accessible en le réécrivant.

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L'Imam Abû Hâmid al-Ghazâli surnommé «la Preuve de l'islam», compose son célèbre Ihyâ' `Ulûm al-Din (Revivification des sciences religieuses) [près de deux mille pages], qui devient une référence pour les Musulmans. Ce livre a marqué son époque et reste d'actualité jusqu'à nos jours. Il comporte quatre parties et chacune est subdivisée en dix livres. La première traite des actes d'adorations et leurs secrets, la deuxième des règles de vie, de coutumes et de normes du comportement religieux, la troisième traite des actes périlleux qui mènent à la perdition et la quatrième des actes salutaires. Ibn al-Jawzî reprend cette somme d'enseignements et en sort un livre concis, qu'il nomma le Minhâj. Il dit dans son introduction : «J'ai constaté, ô aspirant sincère et novice déterminé et résolu, que tu t'es décidé à abandonner les vaines préoccupations du bas-monde et que tu as pris la résolution de te consacrer à la vie future parce que tu as su que la fréquentation des créatures mène à l'insouciance, que l'abandon de l'examen de conscience est à l'origine de la négligence, et que les étapes du souffle de vie conduisent rapidement à la station de la mort. Tu as regardé lequel des livres intimes tu peux emmener dans ta solitude et le faire parler dans les moments de silence et voilà que tu préfères l'Ihyâ' de l'imam al-Ghazâlî et tu trouves qu'il est unique en son genre, précieux en lui même... Je vais, alors, composer pour toi un livre qui relate l'essentiel de l'Ihyâ'. Je m'appuie, à cet effets, sur les traditions les plus authentiques et les plus notoires...» Par la suite, Ibn Qudâma al-Maqdisî réécrit le Minhâj, pour le rendre encore plus accessible, et c'est ce travail-là que nous avons traduits et que nous mettons entre vos mains. Si al-Ghazâlî a tenté, par son œuvre, une revivification des sciences religieuses musulmanes en général, Ibn al-Jawzî et Ibn Qudâma, quant à eux, en puisant dans cette œuvre, ils ont tenté une revivification de la spiritualité musulmane en particulier.

Fiche technique

Référence
9782911509308
Date de parution
1999
Hauteur (mm)
237
Largeur (mm)
160
Epaisseur (mm)
33
Poids (g)
920
Format
Relié
Format bis
Couverture cartonnée
Langue
Français
Traduction
Al-Fatih, Mohamed
Pages
530
Al-Maqdisî, Ibn Qudâma

Ibn Qudama al-Maqdissi, né en 1147 à Jamma'in (en) en Palestine et mort en 1223 à Damas, était un théologien musulman du madhhab hanbali, auteur de nombreux livres de jurisprudence islamique doctrine hanbalite dont al-Mughni (le manuel le plus connu de jurisprudence hanbalite) et Tahrim an-nadhar (Censure de la théologie spéculative).

Son vrai nom était Muwaffaq ad-Din Abu Muhammad Abd Allah ibn Ahmad Ibn Muhammad ibn Qudama ibn Miqdam ibn Nasr ibn Abdillah al-Maqdisi. Il fut surnommé plus tard également "ad-Dimashqi" (le damascien) et "as-Salihi" (le pieux).

Né à Jamma'in (en) en Palestine durant le mois Cha`ban en 1147 (541 A.H.), il mémorisa entièrement le Coran très jeune, étudia la théologie et était connu pour avoir une belle écriture. À l'âge de dix ans, sa famille partit pour Damas.

Il partit avec son cousin Abd al-Ghani pour Bagdad et rencontra Abd al Qadir al-Jilani peu avant sa mort. Ils restèrent dans son école, apprirent de lui ainsi que d'autres théologiens et étudiants de cette époque comme Abu al-Faraj ibn al-Jawzi, Hibat-ullah ibn Al-Hasan Ad-Daqaq, Abil Fath ibn Al-Batti, Abi Zurah ibn Tahir, Yahya ibn Thabit, Khadijah An-Nahrawaniyah, Abi al-Makarim ibn Hilal (Syrie), Abi al-Fadl at-Tusi (Irak), Al-Mubarak ibn at-Tabbakh (La Mecque).

Tard dans sa vie, ibn Qudama quitta Damas pour rejoindre Saladin dans son expédition contre les Francs en 1187, participant notamment au siège de Jérusalem. Il mourut un samedi, le jour de l'Aïd el-Fitr le 7 juillet 1223 (620 A.H.).