Initiation spirituelle et éducation de l'âme

8,00 €
Disponible
  • 76
  • Mars 2015

Il s'agit d'un traité abordant les moyens disciplinaires permettant de maîtriser l'ego. Fixant la prise de conscience de ce qui constitue le bien, l'auteur distingue les plaisirs immédiats des réjouissances durables qui parfois peuvent paraître inverses de prime abord. Fondateur du genre ce livre s'adresse à toute personne prête à s'engager dans la quête de la maîtrise de soi-même.

Quantité

Il s'agit d'un traité abordant les moyens disciplinaires permettant de maîtriser l'ego. Fixant la prise de conscience de ce qui constitue le bien, l'auteur distingue les plaisirs immédiats des réjouissances durables qui parfois peuvent paraître inverses de prime abord. Fondateur du genre ce livre s'adresse à toute personne prête à s'engager dans la quête de la maîtrise de soi-même. Un parallèle évident avec le traité de Ghazâlî traitant de l'éducation de l'âme s'impose. Dans les deux cas, le cheminement consiste à se parer des vertus cardinales tels l'amour, la patience ou encore la consécration totale. Être capable d'agir indépendamment de tout intérêt personnel ou comme le dit le hadith : sans que la main droite ne sache ce que fait la main gauche, ne peut être que le fruit d'un parcours long, difficile et risqué. (Présentation de l'éditeur).

Fiche technique

Référence
9791022500449
Date de parution
Mars 2015
Collection
Héritage spirituel
Hauteur (mm)
210
Largeur (mm)
140
Epaisseur (mm)
10
Poids (g)
130
Format
Broché
Langue
Français
Traduction
De Vos, Idrîs
Pages
76
Al-Tirmidhî, Abu 'Aïssa

Abū ‘Īsā Muḥammad ibn ‘Īsā ibn Sawra ibn Mūsā ibn al-Daḥḥāk al-Sulamī al-Tirmidhī. Né en 824 dans le village de Būgh, une banlieue de Tirmidh (Termez, en Ouzbékistan), situé sur les rives du fleuve de Jīhūn (Amou Daria). Sa famille appartenait aux Banū Sulaym. Dès son enfance, il se montra désireux d’apprendre l'islam et étudia auprès des savants de son village puis, à l’âge de vingt ans, se mit à voyager et se rendit dans le Khurāsān, à Kufa, puis en Iraq, à Bassorah et dans le Hijāz, auprès de grands traditionnistes tels que Bukhārī, qui joua un rôle clef dans sa formation à la fois en matière de hadith et de jurisprudence islamique, et Muslim ou encore de spirituels tels qu’Abū Dāwūd al-Sijistānī. Il écrivit neuf ouvrages dont al-Jāmi, référence incontournable, une des six compilations de hadith canoniques de l’islam sunnite, et al-Ilal, où il exposa, entre autres, la méthode qu’il avait adoptée dans la composition d’al-Jāmi‘, sont les plus connus et dont seulement quatre nous sont parvenus. On lui doit d’avoir établi diverses définitions et une terminologie classificatrice plus précise en matière de science du hadith.

Il compte parmi les grands traditionnistes de l’islam. Sa droiture et sa piété l’ont rendu célèbre. Par crainte de Dieu, il pleurait abondamment au point de finir par en perdre la vue les deux dernières années de son existence. Il mourut dans sa ville natale le 9 octobre 892. On lui doit aussi le fameux al-Shamā’il al-Muhammadiyya traitant des qualités et des vertus du prophète Muhammad, “Le Livre de l’Ascétisme”, Kitāb al-Zuhd, et enfin le Kitāb al-Asmā’ wa l-Kunā.