Les actes ne valent que par leurs intentions
- 105
- Novembre 2011
Le hadith « les actes ne valent que par les intentions » constitue l'un des enseignements les plus complets que le Prophète Muhammad ait transmis aux croyants car il énonce les principes qui régissent le rapport entre actes et intentions. En droit fondamental ou dans les principes du droit islamique, ce hadith est considéré comme primordial puisqu'il édicte le principe de base du droit islamique.
Le hadith « les actes ne valent que par les intentions » constitue l'un des enseignements les plus complets que le Prophète Muhammad ait transmis aux croyants car il énonce les principes qui régissent le rapport entre actes et intentions. En droit fondamental (usûl al-fiqh) ou dans les principes du droit islamique (Qawîd al-fiqh), ce hadith est considéré comme primordial puisqu'il édicte le principe de base du droit islamique. Cependant, cette question de la foi, de l'intention et de la valeur spirituelle de l'action a été au coeur de vives polémiques théologiques qui ont divisé la communauté (umma). En effet, combien de musulmans se sont fourvoyés et combien de sectes sont nées du fait de la mauvaise compréhension de ce hadith et des concepts qu'il expose...
Fiche technique
- Référence
- 9782848622514
- Date de parution
- Novembre 2011
- Collection
- Spiritualités musulmanes
- Hauteur (mm)
- 220
- Largeur (mm)
- 150
- Epaisseur (mm)
- 10
- Poids (g)
- 210
- Format
- Broché
- Langue
- Français
- Pages
- 105
- Ibn Taymiya
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Taqî ad-Dîn Ahmad ibn Taymiyya (né en 1263 à Harran en Turquie actuelle, mort en 1328 à Damas en Syrie), est un théologien et un juriconsulte (faqîh), musulman traditionaliste du XIIIe siècle, influent au sein du madhhab hanbalite. Son époque est marquée par les conflits entre Mamelouks et Mongols, et il tente d'organiser le djihad contre ces derniers qu'il accuse de mécréance. Se distinguant par son refus de tout ce qu'il considère comme innovation dans la pratique religieuse, rejetant tant Al-Ghazâlî qu'Ibn Arabî tout comme l'ensemble des philosophes (les falasifa), son radicalisme le fait incarcérer à plusieurs reprises par les autorités mameloukes de son époque et il trouve la mort en prison.