Racines de la condition humaine
Édité pour la première fois en 1990, ce livre est venu s'ajouter à une oeuvre considérable, dans laquelle l'auteur présente les enseignements fondamentaux des grandes sagesses traditionnelles saisis, au-delà de la multiplicité des formes, dans leur unité essentielle et leur vérité immuable.
Il articule ici sa pensée autour des deux aspects complémentaires de la doctrine sapientielle : d'une part, la métaphysique pure, d'ordre principiel et spéculatif ; d'autre part, le côté proprement opératif, spirituel et initiatique.
Dans des pages d'une limpidité et d'une rigueur admirables, il rappelle que la condition humaine trouve sa raison d'être dans sa
finalité même : la connaissance intellective du Réel transcendant - autrement dit, l'Absolu, Dieu - actualisée par les disciplines intellectuelles et spirituelles. De même, il restitue au cosmos tout entier sa transparence métaphysique, sa dimension théophanique, nous amenant à percevoir la Réalité divine à travers les « signes » et les « traces » qui la manifestent.
« Être pontifex, bâtisseur de pont : de la voie qui relie le monde sensible et mouvant à l'immuable Rive divine. » Telle est, pour Frithjof Schuon, la « mission
Fiche technique
- Référence
- 9782343204772
- Date de parution
- Septembre 2020
- Collection
- Théôria
- Hauteur (mm)
- 215
- Largeur (mm)
- 135
- Epaisseur (mm)
- 7
- Poids (g)
- 180
- Format
- Broché
- Langue
- Français
- Pages
- 123
- Schuon, Frithjof
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Né à Bâle le 18 juin 1907, Frithjof Schuon fut à la fois le grand porte-parole de la métaphysique traditionnelle à la suite de Guénon et un maître spirituel de grande envergure. Son oeuvre écrite est considéreée comme un ‘‘chef-d’oeuvre d’équilibre et de nuances’’. Parmi la vingtaine d’ouvrage qu’il publia de son vivant citons Perspectives spirituelles et faits humains qui est un recueil composeé d’aphorismes et d’extraits de lettres ou d’articles, et Comprendre l’Islam. Insistant sans relâche sur l’importance de l’invocation du Nom de Dieu (dhikr Allâh), le Cheikh ‘Isâ Nûr al-Dîn Ahmad – tel était son nom en Islam – s’éteignit paisiblement en invoquant à l’aube, le 5 mai 1998, à Bloomington aux Etats-Unis.