Le miroir du prince et le conseil aux rois. Kitâb al-tibr al-masbûk fi nasihât al-mulûk
- 200
- Février 2014
Cet ouvrage fut adressé au roi Muhammad b Malikshâh, gouverneur Seljoukide qui désirait prendre connaissance de cette oeuvre initialement rédigée en persan. Plus qu'un traité politique, cet ouvrage possède une dimension proprement spirituelle car les principes de concordance qui y sont mentionnés sont également valables dans d'autres cadres que celui de la royauté.
Cet ouvrage fut adressé au roi Muhammad b Malikshâh, gouverneur Seljoukide qui désirait prendre connaissance de cette oeuvre initialement rédigée en persan. Plus qu'un traité politique, cet ouvrage possède une dimension proprement spirituelle car les principes de concordance qui y sont mentionnés sont également valables dans d'autres cadres que celui de la royauté. L'exemple des prophètes demeure le modèle incontournable et immuable ; l'on obtient de son peuple ce que l'on accorde au Seigneur de l'univers. Ainsi, tout pouvoir, qu'il soit royal ou familial dans le cas d'un père de famille, est un service. En ce sens, nous pouvons constater la communauté d'orientation et de discipline avec des organisations occidentales comme celle des Compagnons du devoir dont le devoir est justement "Ni se servir, ni asservir, mais servir". L'adage islamique dit : celui qui est au service d'un peuple en est le véritable souverain ! Pour mémoire, l'époque de rédaction de cette oeuvre fut celle des premières Croisades donc celle de la rencontre entre l'Orient islamique et l'Occident chrétien.
Fiche technique
- Référence
- 9782841619726
- Date de parution
- Février 2014
- Collection
- Revivification des sciences de la religion
- Hauteur (mm)
- 210
- Largeur (mm)
- 140
- Epaisseur (mm)
- 15
- Poids (g)
- 240
- Format
- Broché
- Langue
- Français
- Traduction
- Boutaleb, Hassan
- Pages
- 200
- Al-Ghazâlî, Abû Hâmid
-
Abû Hâmid al-Ghazâlî naquit à Tûs en 450/1058. Surnommé de son vivant Hujjat al-islâm (la Preuve de l’Islam), il marqua profondément les sciences religieuses et la spiritualité musulmane. Son ouvrage majeur est Ihyâ’ ‘ulûm al-Dîn dans lequel il traite de l’ensemble des sciences religieuses en 40 livres. Il mourut dans sa ville natale en 505/1111.