Le jardin des roses
- 250
- Janvier 2017
Le sheikh Muslihuddin Saadi Shirazi fut, dans le florissant XIIIe siècle de Bagdad, l'un des maîtres soufis les plus célèbres et les plus respectés. Son enseignement, né de la plus pure tradition et enrichi par l'expérience de multiples voyages, demeure l'un des joyaux de la mystique persane médiévale. Le Gulistan, ou Jardin de roses, est son œuvre majeure.
Le sheikh Muslihuddin Saadi Shirazi fut, dans le florissant XIIIe siècle de Bagdad, l'un des maîtres soufis les plus célèbres et les plus respectés. Son enseignement, né de la plus pure tradition et enrichi par l'expérience de multiples voyages (de la Chine au Maroc, de la Turquie à l'Abyssinie), demeure l'un des joyaux de la mystique persane médiévale. Le Gulistan, ou Jardin de roses, est son œuvre majeure. Cette somme philosophique en vers et en prose poétique, écrite dans un style tour à tour naïf, lyrique, tendre et parfois même humoristique, initie le lecteur à une perception plus fine de la réalité. Derrière la sensualité apparente de la forme et au-delà de l'allégorie, se dévoile peu à peu la nature profonde, le " zat " de tout être et de toute chose, dont la connaissance est l'essence même de l'éveil spirituel
Fiche technique
- Référence
- 9782226172945
- Date de parution
- Janvier 2017
- Collection
- Spiritualités vivantes
- Hauteur (mm)
- 180
- Largeur (mm)
- 110
- Epaisseur (mm)
- 15
- Poids (g)
- 200
- Format
- Broché
- Format bis
- Poche
- Langue
- Français
- Traduction
- Ali Shah, Omar
- Pages
- 250
- Saâdi, Muslih al-Dîn
-
Muslih al-Dîn est né en Perse, à Chirâz, vers 1200. Il fut l'un des plus grands poètes persans de l'époque médiévale. Son surnom de Saâdi signifie «lieutenant de Saad», de sa'da, qui signifie «être heureux». Issu d'une famille de théologiens, il étudie à Bagdad dans l'une des plus prestigieuses universités d'Orient. Il voyage ensuite en Irak, en Syrie et au Hedjaz, où il entreprend plusieurs pèlerinages à La Mecque. Vers le milieu du siècle, il s'installe à Chirâz. Il y achève dans les années 1257-1258 la rédaction de ses deux recueils d'anecdotes et de réflexions morales les plus connus : le Bûstan (Le Jardin des Fruits) et le Gulistân (Le Jardin de roses), cette dernière ouvre, traduite dès 1634, ayant initié l'Occident à la poésie persane. Selon Dawlatchah, un de ses biographes, Saâdi aurait consacré trente ans de sa vie à l'étude, trente ans aux voyages et trente ans à méditer et à écrire. Il meurt aux alentours de Chirâz vers 1292.