Mathnawî : La Quête de l'Absolu - Livres IV à VI

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  • Décembre 2013

Le Mathnawî, vaste théodicée, qui constitue le plus profond commentaire ésotérique du Coran présente en même temps cette remarquable caractéristique d'être rédigée de façon très accessible, avec une admirable simplicité, permettant ainsi une lecture à plusieurs niveaux.

Quantité

Il peut paraître paradoxal qu'une œuvre aussi importante que le Mathnawî, sans conteste l'un des sommets de la littérature universelle, soit traduite pour la première fois de la langue persane en français, plus de sept siècles après la mort de son auteur. Celui-ci, Djalâl al-Dîn Rûmî (1207-1273), fondateur de la célèbre confrérie soufie, connue en Occident sous le nom de derviches tourneurs, est à la fois un grand maître spirituel - désigné dans tout l'Orient comme “Mawlânâ”, le maître par excellence - un poète, un philosophe, et aussi un voyant : ne parle-t-il pas - au Moyen Age ! des dangers de la fission nucléaire et de la pluralité des mondes ? Il est l'auteur de plusieurs ouvrages : Odes mystiques, Quatrains, Le Livre du dedans : tous reflètent son amour de la beauté, sa nostalgie du divin. Son œuvre principale, le Mathnawî, vaste théodicée, qui constitue le plus profond commentaire ésotérique du Qor'an, est encore lue et méditée dans tous les pays de l'Islam presque à l'instar Livre saint lui-même. Elle présente en même temps cette remarquable caractéristique d'être rédigée de façon très accessible, avec une admirable simplicité, permettant ainsi une lecture à plusieurs niveaux. Elle se veut avant tout, en effet, un itinéraire de l'âme vers Dieu, l'âme exilée de sa patrie spirituelle et qui, unie à l'univers tout entier, au sein d'un cosmos sacralisé, poursuit sa quête de l'Absolu.

Fiche technique

Référence
9782268075556
Date de parution
Décembre 2013
Collection
Spiritualité
Hauteur (mm)
222
Largeur (mm)
150
Epaisseur (mm)
40
Poids (g)
1060
Format
Broché
Langue
Français
Traduction
Meyerovitch, Eva de Vitray et Mortazavi, Djamchid
Pages
875
Rûmî, Jalâl al-Dîn

Djalāl ad-Dīn Muḥammad Balkhi ou Rûmî, né à Balkh, dans le Khorasan de l'époque (la plus grande région de culture perse), dans l'actuel Afghanistan, le 30 septembre 1207 et mort à Konya (dans l'actuelle Turquie) le 17 décembre 1273, est un poète mystique persan qui a profondément influencé le soufisme. Il existe une demi-douzaine de transcriptions du prénom Djalal-el-din, « majesté de la religion » (de djalâl, majesté, et dîn, religion, mémoire, culte). Il reçut très tôt le surnom de Mawlānā, « notre maître ». Son nom est intimement lié à l'ordre des « derviches tourneurs » ou mevlevis, une des principales confréries soufies, qu'il fonda dans la ville de Konya. Il a écrit toutes ses œuvres en persan (farsi).

Son œuvre est profondément marquée par sa rencontre avec son maître spirituel, Shams ed Dîn Tabrîzî, dont le prénom signifie « soleil de la religion ». Il en fera même l'auteur de l'un de ses ouvrages, le Divân de Shams de Tabriz.

Rûmî a également repris à son compte les fables d'Ésope dans son principal ouvrage le Masnavi (ou « Mathnawî », « Mesnevi »). Les Turcs, Iraniens, Afghans et autres populations de la région font montre de respect pour ses poèmes. Reconnu de son vivant comme un grand spirituel et comme un saint, il fréquentait les chrétiens et les juifs tout autant que les musulmans.

L'UNESCO a proclamé l'année 2007 année en son honneur pour célébrer le huitième centenaire de sa naissance. Ainsi, le 30 septembre ont été organisées à Konya des festivités, avec la participation des derviches tourneurs et d'ensembles de musique traditionnelle d'Iran.