Le Scintillement des étoiles à travers l'éloge de la meilleure des créatures. Le poème du Manteau Al-Burda

15,00 €
Derniers articles en stock
  • 150
  • Mai 2016
Quantité

Fiche technique

Référence
9782955634509
Date de parution
Mai 2016
Hauteur (mm)
180
Largeur (mm)
140
Epaisseur (mm)
10
Poids (g)
220
Format
Broché
Langue
Français - Arabe
Traduction
Riah, Fethi
Pages
150
Busayrî, Sharaf al-Dîn al-

Abû ‘Abd Allâh Sharaf al-Dîn Muhammad b. Sa‘îd b. Hamâd al-Sanhâjî al-Busayrî (ou Bûsîrî), descendant comme son nom l'indique de la grande tribu maghrébine des Sanhâja, naquit dans le village de Dilâs en Haute-Egypte en l'an 608 de l'hégire (1211). On connaît peu de choses de l'enfance d'al-Busayrî si ce n'est qu'à l'instar des enfants de sa génération, il a reçu l'éducation traditionnelle de son époque : mémorisation du Saint Coran, étude de la Tradition prophétique, de la langue et de la grammaire arabes.

On sait qu'il quitta son village natal pour se rendre au Caire où il poursuivra ses études auprès de prestigieux savants et se familiarisera avec l'histoire, la biographie du Prophète, la littérature et les sciences religieuses. On connaît aussi son penchant pour la poésie et son aisance naturelle à composer des vers, qualités acquises très tôt et qui lui vaudront d'être admis dans la cour des princes friands d'éloges et de prose, et craints par ses adversaires contre qui sa plume pouvait être acerbe. Outre la poésie, al-Busayrî avait aussi un don particulier pour la calligraphie qui lui permettra d'exercer les métiers de scribe, copiste, calligraphe et même de décorateur de monuments funéraires. Il aurait aussi occupé la charge d'inspecteur de marché, fonction qu'il quittera par suite de différends et de rivalité. Après avoir exercé ces différents métiers aussi bien au Caire qu'en Haute-Egypte et composé un certain nombre de poèmes, certains élogieux et d'autres critiques, al-Busayrî est cueilli par les feux de l'amour du Prophète. Il est alors envahi d'un désir ardent pour le Prophète Muhammad, une passion irréfrénable qui embrase alors tout son être et le mène à renoncer à toute prose profane.

Désormais, l'imam des poètes dédiera son talent inné au Prophète, et composera de prodigieux hymnes que d'aucuns considèreront sacrés. C'est le cas notamment de la célèbre Burda, dont l'histoire de la rédaction est entouré de miraculeux. Jusqu'à nos jours, cette qasîda, qui a traversé les siècles et les continents, continue d'être déclamée à travers le monde. Tous les peuples de l'Islam la connaissent et son prestige est tel qu'un grand nombre de savants, et non des moindres, l'ont commentée. Après avoir consacré le restant de ses jours à chanter et à louer les vertus du Prophète dans ses Hamziyya, Mudriyya, Khamriyya, Dhakhr al-Maâd, Lâmiyya etc., l'Imâm des poètes s'éteindra à l'âge de quatre-vingt sept ans, en l'an 695 de l'hégire (1295), à Alexandrie où son corps repose près de celui d'Abû al-‘Abbâs al-Mursî (m. 686), cet illustre personnage de la Tradition islamique qui a avoué à la fin de ses jours : « Cela fait quarante ans qu'aucun voile n'est venu m'empêcher, même le temps d'un clin d'oeil, de me souvenir de l'Envoyé de Dieu. Si j'eus été voilé un seul instant, je ne me serais alors plus compté du nombre des Musulmans. »