Au premier regard porté sur une oeuvre de Faïza Tidjani, j'ai su que son auteur était une âme bien inspirée. Il s'agissait d'un petit tableau qu'elle avait offert à notre amie commune, la poétesse Touria lkbal Ornant un salon de la demeure de cette dernière, ce tableau avait été exécuté avec la même tecknique et dans le même esprit que les trente qui viennent à présent illustrer cette belle Burda du désert à laquelle les deux artistes m'invitent aimablement à participer. L'originalité du dessin et la délicatesse de son rendu avaient exercé sur moi d'emblée une curieuse attraction. La profonde résonnance que je ressentis alors et l'étonnement suscité par son dessin atypique m'amenèrent à confier à Touria quelques réflexions spontanées. Elle m'engagea aussitôt à en consigner ici quelques éckos. J'y consentis volontiers, mais ma contribution en ce domaine n'échappant pas à l'emploi d'un langage plus analytique et nettement moins raffiné que celui propre a l'art, je laisse d'abord au visiteur le plaisir de la découverte, il lui restera, s'il en éprouve le besoin, à prendre connaissance, enfin d'ouvrage, de certains des mystères exprimés par la main intuitive de Faïza et mis en mots délicats par celle de Touria... puis à les méditer.
Muhammad Vâlsan