Philosopher à Bagdad au Xe siècle

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  • Septembre 2007

Al-Fârâbï inaugure l'école de logique à Bagdad au Xe siècle et, avec elle, un universel composite où s'harmonisent les sources grecques de la philosophie, l'exégèse du Coran et la poésie arabe. Il approprie des cultures plurielles en vue de former al-adîb, l'honnête homme ou l'âme cosmopolite...

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Al-Fârâbï inaugure l'école de logique à Bagdad au Xe siècle et, avec elle, un universel composite où s'harmonisent les sources grecques de la philosophie, l'exégèse du Coran et la poésie arabe. Il approprie des cultures plurielles en vue de former al-adîb, l'honnête homme ou l'âme cosmopolite. Lire Le Livre de lu religion en même temps que le Compendium des Lois de Pluton et les petits traités sur L'Art des poètes donne une idée de ce programme intellectuel. Il y va d'exigences pratiques et de stratégies discursives: avec la "loi divine" (al-saria) et son acception platonicienne, c'est la dynamique du droit qui nous est présentée. Avec la "sagesse" (al-hikma), c'est une philosophie argumentative et contextualisée que l'on découvre. Un glossaire thématique et terminologique ainsi qu'un dossier historique accompagnent ce travail de lecture des textes où la langue philosophique arabe d'al-Fàrâbi peut à chaque moment être comparée à sa traduction française.

Fiche technique

Référence
9782020481618
Date de parution
Septembre 2007
Collection
Essais
Hauteur (mm)
178
Largeur (mm)
110
Epaisseur (mm)
12
Poids (g)
160
Format
Broché
Format bis
Poche
Langue
Français
Traduction
Diebler, Stéphane
Préface
Benmakhlouf, 'Ali
Al-Fârabi, Abu Nassr

Fârâbî de son nom complet Abû Nasr Muhammad ibn Muhammad ibn Tarkhân ibn Uzalagh al-Fârâbî également connu en Occident sous les noms de Alpharabius, Al-Farabi, Farabi, Abunaser ou Alfarabi est un philosophe musulman médiéval persan. Né en 872 à Wâsij près de Farab en Transoxiane, ou à Faryab au Grand Khorassan, il meurt à Damas, en Syrie en 950. Il approfondit toutes les sciences et tous les arts de son temps, et est appelé le Second instituteur de l'intelligence.

Il étudie à Bagdad (actuel Irak). On lui doit un commentaire de La République de Platon, ainsi qu'un Sommaire des Lois de Platon. Il fut aussi un théoricien de la musique et un excellent joueur de luth.

Fârâbî fut appelé le « Second Maître » par Maïmonide, le « Premier Maître » n'étant autre qu'Aristote. Il est l'un des premiers à étudier, à commenter et à répandre parmi les musulmans la connaissance d'Aristote et à influencer l'école péripatétique orientale.

Son éloquence, ses talents dans la musique et la poésie lui concilièrent l'estime du sultan de Syrie, Seïf-ed-Daulah, qui voulut l'attacher à sa cour de Damas. Mais Farabi s'en excusa pour s'installer à Alep, voyager en Egypte, et revenir mourir à Damas en 950. Selon une autre version, il passa la plus grande partie de sa vie à la cour de Syrie dès 942, pensionné par le prince. Après avoir accompagné le souverain au cours d'une expédition, il déceda vers l'âge de 80 ans.

Il fut le maître à penser d'Avicenne (indirectement, celui-ci étant né en 980).