La philosophie arabe (IXe-XVIe siècle).

9,00 €
Disponible
  • 300
  • Mars 2011

Cette anthologie montre que le monde arabo-musulman médiéval s’était déjà emparé des grandes problématiques rationnelles qui allaient fleurir en Occident : élaboration d’une philosophie politique indépendante de la doctrine religieuse, recherches en logique, distinction de la philosophie et de la théologie…Un point de vue indispensable pour comprendre une pensée trop souvent travestie.

Quantité

Contrairement à ce que l’on croit généralement, la philosophie arabe n’est pas une entité isolée, inassimilable à l’histoire de la philosophie occidentale, pas plus qu’une simple traduction en arabe de la philosophie de langue grecque. Elle se révèle être un moment essentiel de l’histoire de la philosophie qui a durablement marqué toute la pensée occidentale qui lui a succédé et continue d’exercer son influence dans le monde arabe et la pensée contemporaine. Réunissant les grands textes de la philosophie arabe, qui contribuèrent à fonder la pensée occidentale, ainsi que d’autres tout aussi majeurs mais moins connus, cette anthologie montre que le monde arabo-musulman médiéval s’était déjà emparé des grandes problématiques rationnelles qui allaient fleurir en Occident : élaboration d’une philosophie politique indépendante de la doctrine religieuse, recherches en logique, distinction de la philosophie et de la théologie…Un point de vue indispensable pour comprendre une pensée trop souvent travestie.

Fiche technique

Référence
9782757809372
Date de parution
Mars 2011
Collection
Essais
Hauteur (mm)
178
Largeur (mm)
106
Epaisseur (mm)
15
Poids (g)
180
Format
Broché
Format bis
Poche
Langue
Français
Pages
300
Koetshet, Pauline

Chargée de recherche au CNRS depuis janvier 2014, Pauline Koetschet est philosophe, spécialiste de textes grecs antiques et arabes médiévaux. Ancienne élève de l’École normale supérieure et agrégée de philosophie, elle a vécu deux ans en Égypte (2011-2013) où elle a effectué un post-doctorat à l’Institut français d’archéologie orientale (Le Caire). Elle a été également membre de l’Institut français du Proche-Orient en Syrie (Damas) entre 2005 et 2011, en tant qu’étudiante en arabe, puis doctorante. Sa thèse de philosophie et lettres classiques, soutenue en juillet 2011, traitait de la mélancolie chez Abū Bakr al-Rāzī (Paris-Sorbonne IV). Elle a été conduite en grande partie à Damas, grâce à une bourse d’aide à la mobilité internationale.