Les Mérites du coran. Fadâ'il al Qorân

5,50 €
Disponible
  • 96
  • Novembre 2006

Ce livre est extrait du plus célèbre et plus réputé recueil de hadîth : le "Sahîh", du traditionniste (muhaddith) Muhammad al-Bukhârî. Il compile, sur 37 chapitres, les traditions les plus authentiques relatives au Coran : récit sur sa compilation, mérite des sourates, convenances (adab) à adopter...Le traducteur éclaire le lecteur à l'aide de nombreuses notes explicatives.

Quantité

Les mérites du Coran sont indéniables et pratiquement indescriptibles dans leur totalité. Néanmoins, le grand érudit Al Boukhârî tente de recenser les hadîth authentiques qui traitent de sa valeur. L'ouvrage comporte des informations d'importance sur l'historique du Coran, son influence spirituelle et sur des points techniques tels la chronologie de la révélation, le nombre des sourates, etc. Le recueil de hadith authentiques d'Al Boukhârî a la particularité d'être un ouvrage de référence en matière de sources scripturaires. Il concourt à asseoir, en partie, la réputation de la Sounna. Toutefois, ce n'est pas seulement un livre de recueil mais également un ouvrage de Fiqh pour les nombreux avis qu'il renferme, travail que l'on doit à son auteur et qui démontre de quelle façon le hadith participe à l'élaboration de décisions juridiques ou autres. Il est fort intéressant d'aborder le sujet du Coran dans son rapport à la Sounna, car bien plus que l'acquis de données, cet exercice nous informe sur le rapport profond qui existe entre le Coran et la Sounna, les deux révélations de l'Islam, objets certes de différences mais, sans aucun doute, d'incontournable complémentarité. (Présentation de l'éditeur).

Fiche technique

Référence
9782874460180
Date de parution
Novembre 2006
Hauteur (mm)
178
Largeur (mm)
108
Epaisseur (mm)
8
Poids (g)
100
Format
Broché
Langue
Français
Traduction
Temsamani Chebagouda, Abdelhamid
Pages
96
Al Bukhârî, Muhammad

Né à Boukhara (Ouzbékistan) en 810, mort près de Samarcande (Ouzbékistan) en 870 Muhammad Ibn Isma'il al Bukhârî était un savant chaféite et traditionniste (muhaddith) musulman. Le père d’al Bukhârî était lui-même reconnu pour son savoir : il était savant de la quatrième génération des râwî, les transmetteurs de hadith

Dès l'âge de seize ans, alors qu'il a épuisé les ressources intellectuelles de sa région, il entreprend une série de voyages en Arabie et au Moyen orient afin d'étudier auprès des savants de son époque : six ans au Hedjaz (Arabie), puis à Bassorah, Baghdad (où il étudia entre autres auprès de l'imam Ahmad Ibn Hanbal), Koufa (Iraq) et en Egypte et en Syrie. 

Il est l'auteur de plusieurs ouvrages restés célèbres, dans les domaines du hadith et de l'histoire. En histoire, il est notamment l'auteur de deux ouvrages de chroniques spécialisées sur les biographies des premiers musulmans jusqu'à son époque, le "Tarikh-al-Kabîr" et le "Tarîkh-al-Saghîr". Mais son livre le plus célèbre est sans conteste son "Jami' al Sahîh", recueil de traditions prophétiques (hadith) dont la validité des chaînes de transmissions est établie avec certitude. Il contient 7 275 traditions, que l'imam al Bukhârî a sélectionné dans un ensemble de 600 000 hadith-s reçus auprès de 1080 maîtresCe recueil représente selon l'érudition islamique la source la plus authentique après le Coran et il connut une forte audience du vivant même de l'imam qui le transmettait oralement à des milliers de disciples dans les villes qu'il visitait.

Le crédit accordé à ce livre vient de la rigueur méthodologique qui présida à sa composition, puisqu'al Bukhârî excluait systématiquement toute tradition dont le moindre doute pouvait entâchée la réputation d'un des transmetteurs. Une tradition pouvait ainsi être rejetée à cause d’un détail, comme le montre l’anecdote suivante : al Bukhârî arriva chez un transmetteur de hadith. Il séjourna plusieurs jours chez lui pour les recueillir. Avant de partir, il vit l’homme essayer de ramener à lui une jument qui avait rompu son attache et pris la fuite. Dans l’impossibilité de réussir à la faire revenir, il releva le giron de son habit, feignant de lui présenter de l’orge. La bête vint à lui et il s’en saisit. « Qu’avez-vous mis dans votre giron ? lui demanda l'imam. — Rien, dit l’homme, c’était une feinte pour l’attraper ! » Alors al Bukhârî déchira ses feuilles et dit : « Celui qui a menti à une bête est capable de mentir sur le Prophète. »

Au-delâ des critères scientifiques permettant la classification de l'authenticité des traditions (honorabilité et moralité des transmetteurs, réputation de leur capacité de mémorisation...), pour chaque hadith dont il avait pu établir l'authenticité après enquête, al Bukhârî accomplissait une prière de 2 unités (rak'ate), précédée des grandes ablutions, dans le sens d'une consultation divine (istikhâra). Ce scrupule intellectuel et spirituel, conjugué à une mémoire prodigieuse qui surprendra ses contemporains pourtant habitués aux grandes capacités mémorielles, consacreront l'autorité intellectuelle de l'imam al Bukhârî.

Il mourut la veille du 'Aïd al Fitr (fête de rupture du jeûne du mois de Ramadan) en l'an 870 (an 256 de l'Hégire).