Al-Burda. La perle des odes et le diadème des hymnes à la gloire du Prophète

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  • Janvier 2013

La qasîdat al-Burda continue d’être déclamée à travers le monde. Tous les peuples de l’Islam la connaissent, et son prestige est tel qu’un grand nombre de savants, et non des moindres, l’ont commentée. Depuis plus de sept siècles maintenant, les vers composés par l’imam al-Busayrî continuent de secouer les consciences, et ne cessent de faire vibrer chaque jour les parois des cœurs des amoureux...

Quantité


"…Tu peux lui attribuer toute la noblesse que tu veux, et honorer son rang et sa grandeur autant qu’il te plaira. La précellence de l’Envoyé de Dieu est si immense que même la langue la plus éloquente ne saurait l’exprimer et encore moins le décrire. […] Il est comme le soleil qui, de loin, apparaît petit, et qui fait vaciller les yeux et aveugle quand on le regarde de face. Comment peuvent apprécier sa réalité en ce monde, les gens qui, endormis, se contentent de le rêver ? Tout ce que l’on sait sur lui, c’est qu’il est un Homme, et la plus parfaite de toutes les créatures de Dieu… " Ainsi s’exprime l’imam des poètes et le poète des imams, al-Busayrî (1211-1295), dans la célèbre hymne à la gloire du Prophète Muhammad. Hémiplégique, il formula des invocations pour sa guérison lors de la composition de ce poème. Lorsqu’il l’eut achevé, il vit une nuit en rêve le prophète passer sa main sur le côté paralysé de son corps et jeter un manteau sur lui. A son réveil il se retrouva complètement guéri, d'oû le nom de ce poème al-Burda. Depuis lors et jusqu’à nos jours, la qasîdat al-Burda, qui a traversé les siècles et les continents, continue d’être déclamée à travers le monde. Tous les peuples de l’Islam la connaissent, et son prestige est tel qu’un grand nombre de savants, et non des moindres, l’ont commentée. Depuis plus de sept siècles maintenant, les vers composés par l’imam al-Busayrî continuent de secouer les consciences, et ne cessent de faire vibrer chaque jour les parois des cœurs des amoureux de la "plus parfaite de toutes les créatures de Dieu".

Fiche technique

Référence
9782841615612
Date de parution
Janvier 2013
Collection
Héritage spirituel
Hauteur (mm)
190
Largeur (mm)
130
Epaisseur (mm)
16
Poids (g)
200
Format
Broché
Format bis
Poche
Langue
Français - Arabe
Traduction
Boutaleb, Hassan
Pages
207
Busayrî, Sharaf al-Dîn al-

Abû ‘Abd Allâh Sharaf al-Dîn Muhammad b. Sa‘îd b. Hamâd al-Sanhâjî al-Busayrî (ou Bûsîrî), descendant comme son nom l'indique de la grande tribu maghrébine des Sanhâja, naquit dans le village de Dilâs en Haute-Egypte en l'an 608 de l'hégire (1211). On connaît peu de choses de l'enfance d'al-Busayrî si ce n'est qu'à l'instar des enfants de sa génération, il a reçu l'éducation traditionnelle de son époque : mémorisation du Saint Coran, étude de la Tradition prophétique, de la langue et de la grammaire arabes.

On sait qu'il quitta son village natal pour se rendre au Caire où il poursuivra ses études auprès de prestigieux savants et se familiarisera avec l'histoire, la biographie du Prophète, la littérature et les sciences religieuses. On connaît aussi son penchant pour la poésie et son aisance naturelle à composer des vers, qualités acquises très tôt et qui lui vaudront d'être admis dans la cour des princes friands d'éloges et de prose, et craints par ses adversaires contre qui sa plume pouvait être acerbe. Outre la poésie, al-Busayrî avait aussi un don particulier pour la calligraphie qui lui permettra d'exercer les métiers de scribe, copiste, calligraphe et même de décorateur de monuments funéraires. Il aurait aussi occupé la charge d'inspecteur de marché, fonction qu'il quittera par suite de différends et de rivalité. Après avoir exercé ces différents métiers aussi bien au Caire qu'en Haute-Egypte et composé un certain nombre de poèmes, certains élogieux et d'autres critiques, al-Busayrî est cueilli par les feux de l'amour du Prophète. Il est alors envahi d'un désir ardent pour le Prophète Muhammad, une passion irréfrénable qui embrase alors tout son être et le mène à renoncer à toute prose profane.

Désormais, l'imam des poètes dédiera son talent inné au Prophète, et composera de prodigieux hymnes que d'aucuns considèreront sacrés. C'est le cas notamment de la célèbre Burda, dont l'histoire de la rédaction est entouré de miraculeux. Jusqu'à nos jours, cette qasîda, qui a traversé les siècles et les continents, continue d'être déclamée à travers le monde. Tous les peuples de l'Islam la connaissent et son prestige est tel qu'un grand nombre de savants, et non des moindres, l'ont commentée. Après avoir consacré le restant de ses jours à chanter et à louer les vertus du Prophète dans ses Hamziyya, Mudriyya, Khamriyya, Dhakhr al-Maâd, Lâmiyya etc., l'Imâm des poètes s'éteindra à l'âge de quatre-vingt sept ans, en l'an 695 de l'hégire (1295), à Alexandrie où son corps repose près de celui d'Abû al-‘Abbâs al-Mursî (m. 686), cet illustre personnage de la Tradition islamique qui a avoué à la fin de ses jours : « Cela fait quarante ans qu'aucun voile n'est venu m'empêcher, même le temps d'un clin d'oeil, de me souvenir de l'Envoyé de Dieu. Si j'eus été voilé un seul instant, je ne me serais alors plus compté du nombre des Musulmans. »