Chemin vers La Mecque
  • Chemin vers La Mecque
  • Chemin vers La Mecque

Chemin vers La Mecque

24,90 €
Derniers articles en stock
  • 360
  • Octobre 2021

"Si l'eau d'un étang reste immobile, elle devient stagnante, boueuse et fétide ; elle ne reste claire que si elle remue et coule. IL en est de même de l'homme qui voyage" dit un proverbe arabe. Ce n'est pas tant la soif d'action qui anime Muhammad Asad que le désir d'aller à la rencontre de lui-même. Au terme de son voyage, il aura gagné un monde nouveau contre un ancien qu'il n'a jamais possédé.

Quantité

L’histoire que je vais raconter dans ce livre n’est pas l’autobiographie d’un homme remarquable par son rôle dans les affaires publiques; et ce n’est pas un récit d’aventures — car bien que de nombreuses aventures étranges se soient produites sur mon cheminement, elles n’ont jamais été davantage qu’un accompagnement de ce qui se passait en moi —; ce n’est pas non plus l’histoire d’une recherche délibérée de la foi — car cette foi m’est venue, au fil des ans, sans aucun effort de ma part pour la trouver.

Mon histoire est tout simplement celle de la découverte de l’islam par un Européen et de son intégration au sein de la communauté musulmane. Je n’ai jamais songé l’écrire, car il ne m’était pas venu à l’esprit que ma vie puisse intéresser qui que ce soit d’autre que moi-même. Mais lorsque, après une absence de vingt-cinq ans de l’Occident, je suis venu à Paris, puis à New York au début de 1952, j’ai été contraint de changer d’avis. En tant que ministre plénipotentiaire du Pakistan auprès des Nations Unies, j’étais évidemment dans le collimateur du public et j’ai rencontré beaucoup de curiosité parmi mes amis et connaissances européens et américains. Au début, ils pensaient que j’étais un «expert» européen employé par un gouvernement oriental dans un but précis, et que je m’étais adapté aux coutumes de la nation que je servais. Mais lorsque mes activités aux Nations unies ont montré que je ne m’identifiais pas seulement "fonctionnellement", mais également émotionnellement et intellectuellement aux objectifs politiques et culturels du monde musulman en général, ils sont devenus quelque peu perplexes. De plus en plus de personnes ont commencé à m’interroger sur mes expériences passées.

Fiche technique

Référence
9782902526338
Date de parution
Octobre 2021
Hauteur (mm)
170
Largeur (mm)
140
Epaisseur (mm)
32
Poids (g)
500
Format
Broché
Langue
Français
Pages
360
Asad, Muhammad

Muhammad Asad (né Leopold Weiss) descend d'une longue lignée de rabbins, sauf son père qui était avocat. Il reçut une solide éducation religieuse, et connaissait bien l'hébreu et avait des notions d'araméen. Il a étudié le Talmud et a creusé les complexités de l'exégèse biblique, le Targoum.

Il amorce une carrière de journaliste, travaillant au principal quotidien de langue allemande de l'époque, le Frankfurter Zeitung.

En 1922 se produit un grand tournant dans sa vie. Invité par un oncle vivant en Palestine, il arrive à Jérusalem et y découvre le monde arabe. Fasciné par cette nouvelle culture, il se convertit à l'islam en 1926. Il a longuement voyagé dans les pays à majorité musulmane. Il a été le témoin privilégié des mouvements de libération au XXe siècle. Il a été proche du roi saoudien Abdel Aziz Ibn Saoud et ami du roi Fayçal d'Arabie saoudite.

Entre 1931 et 1939, il s'établit, avec sa famille, au nord de l'Inde, alors sous contrôle britannique. Sur place, il collabore, avec Muhammad Iqbal, à la formation du Pakistan. Il en est le premier ambassadeur à l'Organisation des Nations unies (ONU). À la fin de sa vie, il a vécu en Espagne avec sa quatrième femme Paola Hameeda Asad jusqu'à sa mort en 1992.

Il a écrit plusieurs livres, le plus connu étant Le Chemin de la Mecque (1954), qui raconte ses voyages en Orient et sa conversion à l'islam. Son ouvrage principal est sans doute sa traduction du Coran d'arabe en anglais sous le titre The Message of the Qur'ān (1980). Il y a consacré la dernière partie de son existence, le dernier tiers, après avoir renoncé à son action politique. Son but était de faire connaître le Coran à l'Occident.