Le Soufisme à la lumière du Coran et de la Sunna (Epuisé)

10,00 €
Disponible
  • 152
  • janvier 2016

Cet excellent ouvrage permet de montrer et de démontrer si cela était nécessaire que le soufisme n'est pas étranger ou surajouter à l'Islam mais bien au contraire, il prend tout entier corps à la source du Coran et de la Tradition prophétique ou Sunna.

Quantité

Cet excellent ouvrage permet de montrer et de démontrer si cela était nécessaire que le soufisme n'est pas étranger ou surajouter à l'Islam mais bien au contraire, il prend tout entier corps à la source du Coran et de la Tradition prophétique ou Sunna. Au fur et à mesure de la lecture nous découvrons comment les soufis sont par leur attachement au livre d'Allah et au comportement aussi bien intérieur qu'extérieur de l'Envoyé de Dieu, non pas comme on les accuse si souvent injustement des gens de l'innovation ou bid'a, mais ceux qui suivent le plus scrupuleusement les enseignements de l'Islam. L'approche intérieure des sciences ('Awârif al Ma'ârif) est un ouvrage à vocation d'enseignement des fondements de la voie soufie autant que des pratiques quotidiennes auxquelles doivent s'astreindre les aspirants. Défendant un soufisme respectueux de la voie légale, ou « sunnî », il se base avant tout sur le Coran et le Hadîth. Shihâb ad-Dîn omar as-Shurawardî naît en 1145 à Suhraward au nord ouest de la perse et mort à Bagdâd en 1234

Fiche technique

Référence
9782918027140
Date de parution
janvier 2016
Hauteur (mm)
200
Largeur (mm)
135
Epaisseur (mm)
10
Poids (g)
230
Format
Broché
Langue
Français
Traduction
Devos, Idrîs
Pages
152
Al-Suhrawardi, Shihâb al-Dîne 'Omar

Sohrawardī est né en 649 de l'hégire (1155 de l'ère chrétienne) à Sohraward, au nord-ouest de l'Iran, en une région longtemps restée fidèle au mazdéisme. Il fut l'élève de Majdoddīn al-Jīlī à Marāgheh, en Azerbaījān, puis il partit pour Ispahan, où Omar al-Sāwajī l'introduisit à l'œuvre d'Avicenne, sans en omettre les conclusions ésotériques. Sohrawardī fréquenta les soufis, dont il adopta le mode de vie : solitude, voyages, retraite et méditation. Il exigeait de lui-même une ascèse rigoureuse, des jeûnes prolongés, une diététique préparant le corps à s'effacer pour libérer l'âme et laisser s'élever l'imagination active. Il portait l'accent sur la nécessité de conquérir son authentique nature personnelle, et non sur la pure et simple abolition de soi. Il parvint à une égale liberté dans la connaissance rationnelle et dans les techniques visionnaires. Un témoignage laisse entendre qu'on le perçut, dans son entourage, comme un pôle de la connaissance ésotérique.

Par sa philosophie de l'illumination (ishrāq), Sohrawardī a renouvelé la mystique islamique. Il interprète le monde comme l'effusion hiérarchisée des lumières immatérielles, tombant sur l'écran ténébreux de la matière. Il unit l'héritage d'Aristote et d'Avicenne à une gnose visionnaire inspirée des sages grecs et des religions de l'ancien Iran. Son Livre de la sagesse orientale a décidé du destin de la philosophie iranienne, et, en particulier, du shī‘isme spirituel (école d'Ispahan, école de Qomm, aux xviie et xviiie s.). Son influence s'est fait connaître jusqu'en Andalousie et dans la pensée juive du Moyen Âge.